Forez, geografia, Laissez vous conter (FRA)

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Laissez-vous conter
le Forez
, Pays d’art et d’histoire du Forez…
…en compagnie d’un guide conférencier agréé par le ministère de la Culture et
de la Communication.
Le guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes du Forez et
vous donne les clés de lecture pour comprendre les paysages, les
savoir-faire ou l’histoire du pays au fil des villages. Le guide est à
votre écoute. La visite guidée est un moment d’échange et de
convivialité ouvert à tous.
Le service animation du patrimoine
Il coordonne les initiatives du Pays d’art et d’histoire du Forez. Il
propose toute l’année des animations pour la population locale et
le public touristique ainsi que des visites et ateliers pédagogiques
pour les scolaires. Il se tient à votre disposition pour étudier tout
projet.
Si vous êtes en groupe
Le Pays d’art et d’histoire du Forez vous propose des visites et des
circuits toute l’année sur réservation. Des brochures conçues à
votre intention vous seront envoyées sur demande.
Renseignements, réservations auprès de :
Syndicat mixte des Pays du Forez
Place du prieuré B.P 14 - 42600 CHAMPDIEU
Tél : 04.77.97.70.35 - Fax : 04.77.97.05.92
Courriel :
pays.art.forez@wanadoo.fr
Le Forez appartient au
réseau national
des Villes et Pays d’art et d’histoire
Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de
l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellation Villes et Pays
d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent leur
patrimoine. Il garantit la compétence des guides-conférenciers et
des animateurs de l’architecture et du patrimoine et la qualité de
leurs actions. Des vestiges antiques à l’architecture du XX
e
siècle,
les villes et pays mettent en scène le patrimoine dans toute sa
diversité. Aujourd’hui, un réseau de 120 Villes et Pays d’art et
d’histoire vous offre son savoir-faire dans toute la France.
À proximité,
Le Dauphiné d’Auvergne, Riom, le Pays du haut-Allier, bénéficient
de l’appelation Pays d’art et d’histoire ; Saint-Etienne, Le Puy-en-
Velay, Vienne, Valence, de l’appellation Villes d’art et d’histoire.
Villes et Pays d’art et d’histoire
au fil du pays
Forez
laissez-vous
conter
le pays du
De paisibles pâturages de la
plaine voués à l’élevage
Une pêche au filet dans un
étang multi centenaire
Le fleuve Loire, colonne
vertébrale du Forez et ancienne
voie commerciale
La plaine du Forez
Située à l’est du massif central, à
mi distance entre Lyon et
Clermont Ferrand et enserrée
entre les
monts du Forez
et les
monts du Lyonnais
, la plaine a
l’aspect d’un bassin fermé.
Jusqu’à la fin de l’Ancien
Régime, la plaine du Forez n’est
qu’un vaste horizon de champs
ouverts, de pâtures, de landes,
d’étangs et de marais, ponctué
de village et de fermes
isolés
.
D’importants travaux
d’irrigation entrepris à la fin du
XIX
e
siècle pour combattre la
sécheresse endémique changent
radicalement son paysage
désormais composé, à l’ouest,
de pâtures, de labours et de
semi bocage, et, à l’est, de vastes
cultures céréalières. Ils ont
permis à la plaine de devenir un
pays d’élevage bovin, mais aussi
équin.
Les étangs
Le Forez est un pays d’eau. De
nombreux étangs ponctuent la
plaine. En 1233, le comte de
Forez est le premier à en
aménager, bientôt imité par les
seigneurs laïcs et ecclésiastiques
les plus riches du comté. A la fin
du XVIII
e
siècle,
six cent étangs
occupent environ 3000 hectares.
La moitié disparaîtra dans la
deuxième moitié du XIX
e
siècle,
sous prétexte d’insalubrité.
Domaines de chasse jadis très
prisés par la bourgeoisie
industrielle stéphanoise, les
étangs sont, aujourd’hui pour la
plupart, destinés à la
pisciculture
, particulièrement à
l’élevage de la carpe.
La Loire
La Loire, véritable colonne
vertébrale du territoire, traverse
la plaine du Forez du sud au
nord. Le fleuve offre une large
gamme de
milieux naturels
exceptionnels : gorges,
gravières, forêts alluviales,
gours, prairies inondables, qui
fournissent des refuges à des
espèces rares. Il a joué jusqu’au
milieu du XIX
e
siècle un rôle
économique important en
assurant le transport du
charbon stéphanois jusqu’à
Orléans et Nantes au moyen
d’embarcations à fond plat, les
rambertes
ou
sapines
. Depuis le
milieu du XIX
e
siècle, la Loire
alimente un vaste système
d’irrigation dans la plaine,
assuré par le canal du Forez.
Là où il affleure, le basalte
a été exploité en carrière
ouverte
Les hautes chaumes qui
semblent si naturelles résultent
en grande partie de
l’intervention humaine
(déforestation, pâturages)
La Route des Balcons propose
de superbes belvédères sur les monts
et la plaine du Forez
Des pics basaltiques
Près de cent pointements
volcaniques ponctuent
régulièrement les paysages du
Forez. Sous l’effet du plissement
alpin, des failles se sont formées
dans la plaine ainsi que dans les
monts l’avoisinant. De la lave
s’y est introduite, recouverte par
des sédiments qui ont été peu à
peu érodés. Après plusieurs
millions d’années se sont
dégagés des
pics
qui, lorsqu’ils
ont été exploités en carrière, ont
fait apparaître des
orgues
basaltiques
comme à Cezay,
Marcilly-le-Châtel, Palogneux,
Saint-Romain-le-Puy et Saillant.
Au Moyen-Âge, des monastères
et des châteaux ont été édifiés
sur ces pics, pour des raisons
évidentes de
défense
.
Sur les piémonts, les
coteaux
De part et d’autre de la plaine se
dessinent des coteaux aux
activités complémentaires. A
l’ouest, s’étend le
vignoble
des
Côtes du Forez entrecoupé par
les activités de polyculture-
élevage, tradition forte depuis le
Moyen-Âge et animé par les
villages de piémont. Sévèrement
touché par la crise du
phylloxéra à la fin du XIX
e
siècle, le vignoble déroule des
surfaces plus petites pour
désormais privilégier la qualité :
les Côtes du Forez bénéficient
du label AOC depuis 2000. À
l’est, au pied des monts du
Lyonnais, le vignoble a disparu
pour laisser place à la
culture
fourragère
et à la
production
laitière
dans une zone de
collines douces favorables à
l’agriculture. Les villages sont
installés sur des points
culminants.
Monts et vallées de 600 à
1100 mètres
Les monts du Forez culminent à
1634 mètres d’altitude à Pierre-
sur-Haute. Entre 600 et 800
mètres, des replats entaillés de
vallées profondes sont ponctués
d’affleurements rocheux peu
propices à l’agriculture. De 800
à 1100 mètres, les cultures
s’étendent sur des reliefs
adoucis, dans des bassins
concaves dans lesquels sont
situés les principaux
bourgs
agricoles
. Une épaisse barrière
forestière composée de hêtres,
de pins et de sapins sépare les
villages de la zone d’estive des
hautes chaumes.
Au-delà de 1200 mètres,
les hautes chaumes
Au sommet des monts du Forez,
on pénètre dans un territoire
dénudé, domaine des vents
violents et des neiges tardives.
La
lande
à callune et à airelles,
piquetée d’arbres rabougris,
couvre un paysage aux reliefs
mous. Elle assure la transition
entre la barrière forestière et les
pâtures d’estive, terroir originel
de la
fourme de Montbrison
,
fromage AOC. Sur les plateaux
des hautes chaumes, de larges
cuvettes creusées par la glace
sont aujourd’hui envahies par
les tourbières. Une flore riche et
variée y éclot au printemps.
Cette mosaïque gallo-romaine, conservée au musée archéologique
de Feurs, témoigne de la richesse des demeures de la ville à cette
époque.
Représentation d’un village fortifié du comté de Forez.
L’auteur, Guillaume Revel, réalisa l’armorial d’Auvergne
et de Forez pour le duc de Bourbon vers 1450
Le Forez doit son nom aux
Ségusiaves
Les Ségusiaves sont un peuple
gaulois réparti sur un vaste
territoire entre Loire et Rhône.
Le nom Forez provient du nom
de leur modeste capitale :
Forum Segusiavorum
(Feurs).
Au cours du Moyen-Âge, cette
dénomination se transforme en
Forez qui désignera pendant
plusieurs siècles le
comté
dirigé
par trois lignages successifs.
La naissance du comté
de Forez
À la chute de l’empire
carolingien, un comté se forme
sur l’ancien territoire ségusiave.
Deux seigneurs s’affrontent
pour le diriger : le comte de
Lyon et de Forez d’une part, et
l’archevêque de Lyon d’autre
part, se disputent le pouvoir. Le
comte Guy II et l’archevêque de
Lyon résolvent le conflit en
1173
: grâce à des échanges
réciproques de biens, chacun
devient entièrement maître chez
soi : l’archevêque obtient les
terres lyonnaises, le comte celles
situées dans le Forez.
L’âge d’or du comté
de Forez
1173 est donc la véritable date
de naissance du comté dont
Montbrison
devient la capitale.
Il connaît son apogée au cours
des XIII
e
et XIV
e
siècles. Le
comté se dote d’une
administration fortement
structurée dont les services
centraux sont relayés
localement par les châtellenies.
De nombreux établissements
religieux fondés aux X
e
et XI
e
siècles maillent également le
territoire. Du nord au sud, le
grand chemin de Forez,
fréquenté par de nombreux
voyageurs, marchands et
pèlerins, traverse le pays et le
rend prospère. Pendant la
guerre de Cent Ans, de
nombreux villages sont fortifiés.
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